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Kent : Je n’ai pas été le premier à faire une chanson sur le VIH, Barbara l’a fait avant moi …

Ce qui frappe lorsqu’on rencontre Kent, chanteur atypique à la carrière déjà longue et ô combien riche, c’est cette simplicité, cette sympathie et ce côté très accessible, qui fait qu’on se verrait bien refaire le monde avec lui jusqu’à pas d’heure. Rien de très surprenant quand on connaît un peu les textes de ses chansons, toujours altruistes, souvent rebelles, carrément philosophiques, et jamais nombrilistes. Kent Cokenstock chante en solo depuis le début des années 80 mais il a été auparavant fondateur de Starshooter, un groupe de rock aussi mythique que Téléphone ou Trust, et auparavant dessinateur de BD (ce qu’il continue d’être). Chanteur à textes comme on en fait de plus en plus rarement, il est aussi un auteur reconnu, notamment pour Dave, Johnny Hallyday, Enrico Macias, Nolwenn Leroy, récemment Calogero (« L’embellie » c’est lui), Zazie et bien sûr Enzo Enzo, pour qui il écrivit le tube « Quelqu’un de bien » et reçut une victoire de la musique bien méritée.

Voici donc notre homme, qui m’attend sagement dans un bar situé à coté de la maison de la radio, et que je reconnais immédiatement de dos, depuis la rue. A l’occasion de la sortie de son nouvel album « Panorama », bien mieux qu’un Best-Of puisqu’il comprend trois inédits et la réorchestraion de pépites oubliées, ainsi que de ses chansons les plus incontournables, dont le fameux « Au Revoir Adieu », où il aborde le thème de la séropositivité, il a accepté de me recevoir pour une interview très chaleureuse … Nous choisissons une table où mes questions vont pouvoir commencer à fuser …

Tof : Bonjour Kent, merci de m’accueillir … On sait que le disque « Panorama » résulte plus ou moins de ta tournée actuelle, mais comment est venue l’idée de réenregistrer toutes ses anciennes chansons plutôt que de faire un album live tout simplement, et puis de sortir un nouvel album ensuite ?
Kent : Je ne sais pas s’il y a une explication. Il y a eu l’idée de faire ce répertoire à deux guitares, d’aller chercher dans toute ma vie musicale, et de me demander « Tiens, qu’est-ce qui me correspond aujourd’hui ? » Faire un auto-portrait en quelques sortes, en me disant « De mes débuts à maintenant, qu’est ce qui me colle encore, qui ne soit pas artificiel …? Qu’est-ce qui se joue et qu’est-ce qui rend bien » Les critères artistiques c’était ça. Je pensais aussi qu’on pouvait faire mieux qu’un live. Tu sais les concerts ce sont des crayonnés, et un disque c’est un encrage. Avec « Panorama » j’ai pas rajouté de peinture, c’est juste l’encrage. Je voulais que ce soit beau, que les versions qu’on fait sur scène ne soient pas pourries par un mauvais son de guitare, par un « pop » de micro… Et donc en studio, j’ai enregistré 24 titres en 9 jours, ce qui est complètement stakhanoviste ! Le genre de chose qui se faisait à l’époque de Sinatra mais qu’on n’imagine plus aujourd’hui !

Tof : Je suppose que faire ce disque a été plus éprouvant que d’habitude étant donné que pour la première fois c’est toi qui l’as produit …
Kent :
Oui mais ça c’est pas très sexy d’en parler … [Rires] Quand on est producteur on se rend compte à quel point c’est un privilège d’être un artiste dans une maison de disques, qui va se plaindre que son pourcentage n’est pas assez important mais qui n’a rien à compter… Moi j’ai bouffé mon pain blanc, j’ai vécu ça plutôt bien pendant les dernières années, après c’est une histoire d’indépendance d’esprit aussi…

Tof : Comment s’est passée la rencontre avec Calogero, vous aviez déjà collaboré ensemble avant ?
Kent :
Il y a eu deux ou trois rencontres fortuites. Je l’ai vu il y a peut-être un an de cela. Je ne sais plus à quelle occasion. Je venais d’entendre « Pomme C » et je lui ai dit que l’adorais. Dans ce disque il y avait quelque chose en plus en ce qui concerne l’image de Calogero. Il révélait une espèce de blessure. Je sais pas si c’était une audace ou au contraire une erreur. Ca m’a beaucoup plu, probablement parce que ce n’était pas formaté … Je trouvais qu’il y avait quelque chose de fendu et du coup je lui ai dit que ça m’intéressait ! Ce qui est drôle c’est que de son coté il dit que c’est moi qui suis venu le voir et moi je crois que c’est l’inverse donc honnêtement je sais plus ce qui s’est passé [Rires] Ce qui m’intéresse dans cette famille de chanteurs c’est quand il y a quelque chose qui ne va pas, soit quand ils ne vendent plus, soit quand ils font des erreurs. Et c’est valable aussi bien chez les artistes français que chez les internationaux. A un moment donné il y a toujours un faux pas qui rèvèle une nature. Et puis souvent quand on dit d’un chanteur populaire qu’il a raté son disque parce qu’il vend moins, en général ce disque est intéressant parce qu’il montre qu’il s’est passé quelque chose. L’erreur révèle la personne … C’est peut-être mon coté snob mais j’adore ça, que ce soit pour Calogero, David Bowie ou qui que ce soit d’autre ! Attention je n’ai pas dit que « Pomme C » s’est moins vendu que les autres albums de Calo. Je n’en sais rien à vrai dire, mais en tout cas j’ai trouvé que c’est celui-ci qui le révélait vraiment …


Tof : Comment as-tu construit cet album ? J’ai l’impression que l’ordre des chansons a son importance …
Kent :
Je vais te décevoir, il y avait tellement de chansons que je savais pas par quel bout les prendre … Il y en a que j’ai laissé tomber parce que tout ne tenait pas sur le disque. Ce qui est sûr c’est que je voulais finir avec « Quelqu’un de bien » le duo avec Suzanne Véga, parce qu’en version bilingue elle symbolisait une sorte d’« ouverture ». Avec mon manager et d’autres personnes on a fait la track-list. Il y a eu un ou deux petits changements mais pour le coup c’était pas trop une prise de tête …

Tof : J’aimerais que tu me parles tout particulièrement de ta chanson « Au revoir adieu », qui était une des premières à parler de séropositivité. Quelle genre de réaction a-t-elle suscité ?

Kent : Ho il me semble que Barbara en avait déjà parlé avant moi . Tu sais quand la chanson est sortie, il n’y avait pas de clef pour pouvoir la comprendre. Les gens non-concernés l’ont tout simplement lue comme une chanson d’amour qui se termine, et pour eux Elisa c’était juste une fille (Elisa désigne en fait le test VIH; ndlr). Et puis il y a eu cette soirée Act-Up à la Cigale, où le dirigeant de l’association de l’époque – c’était vers 1992 ou 1993, m’a demandé de venir la chanter parce qu’évidemment il l’avait comprise … J’étais plutôt content qu’elle soit reconnue pour ce sens. C’est une histoire vraie. C’est vraiment quelqu’un que je voyais beaucoup à ce moment là, le copain d’un copain, un coiffeur hyper dynamique, hyper rentre-dedans avec la banane, et quand on m’a dit qu’il avait le Sida j’étais halluciné. Moi c’était un truc qui m’effrayait complètement et lui il était dedans. Je trouvais qu’il fallait en faire quelque chose, témoigner… Lorsqu’il est décédé quelques temps plus tard la chanson a été jouée à son enterrement [La voix s’étrangle d’émotion]. Je dois reconnaître que j’ai eu du mal à la rechanter après sur scène. Je pouvais pas la prononcer car je pensais tout de suite à lui. C’était difficile … et puis finalement c’est revenu !

Tof : J’ai l’impression que la version que tu proposes sur « Panorama » est un peu plus joyeuse… Sortir cette chanson aujourd’hui n’a certainement plus la même résonnance qu’il y a 15 ans. Je me trompe ?

Kent : Hmmm, ça a toujours été gai je crois … Mais c’est sûr ! A l’époque il n’y avait pas encore la trithérapie et tout ça. Ca me fait toujours plaisir de voir que ça a pu aider ceux qui étaient confrontés à cette épreuve, car le message contenu dans cette chanson, est plein d’espoir. C’est drôle parce que quand j’ai fait un disque en public pour lequel j’avais mis l’histoire de la chanson dans le livret, les gens ont dit « Ah ! Ca raconte ça ! » et maintenant son vrai sens est à nouveau tombé aux oubliettes … C’est étonnant !

Tof : Kent ton album « Panorama » est vraiment un bel album, mais mon seul regret sur les nouvelles versions, c’est de ne pas retrouver la scie musicale sur « Tous les mômes » … A l’époque de sa sortie originale, je l’avais rapprochée de certains morceaux joués dans le film Delicatessen …

Kent : Tu parles de la version studio, mais pour ceux qui connaissent la version live, ce qui leur manque c’est surtout l’orchestration avec les flûtes et tout ça … De toutes façons depuis qu’elle est née, c’est une chanson qui a des orchestrations à chaque fois plus différentes à chaque tournée ! A tel point que quand tu me parles de la scie musicale, moi je l’avais même oubliée [ Rires ] Pour tout te dire quand je me suis attaqué aux nouvelles versions je ne n’ai pas voulu réécouter les versions originales. J’ai préféré tout reprendre à zéro. C’est pour ça que c’était vachement bien de faire ça avec quelqu’un comme Fred Pallem (Le Sacre Du Tympan; ndlr) , qui ne connaît pas ma discographie par coeur, et qui n’est pas un « ancien compagnon » … Pour le coup pour lui c’était des nouvelles chansons et quand il y avait un changement d’accord à faire, pour lui ce n’était pas un crime, mais une nécessité.


Tof : « Cash » est un des titres inédits de l’album. Johnny Cash fait-il partie de tes héros?
Kent :
J’ai surtout apprécié le film en fait ! Je dois reconnaître que c’est lui qui m’a inspiré la chanson … J’écoute en boucle les derniers enregistrements de Johnny Cash comme je pense beaucoup de monde sur Terre. Ils sont tout simplement fabuleux ! Et puis il y a eu ce film, qu’on appelle un topic, et que j’ai vraiment aimé. L’interprétation bien sûr, mais aussi cette vie qui est le parcours rock and roll typique …

Tof : Le cinéma est décidément une de tes grandes influences …

Kent : Oui bien sûr ! En fait on a surtout des influences musicales quand on démarre, mais ensuite ce sont les autres formes d’art qui font leur travail. Une exposition de John Mitchell va me donner envie d’écrire une chanson, parce que je ne sais pas peindre … Pour les films je me retiens car je serais capable d’écrire une chanson par mois sur un film qui m’a plu !

Tof : Une autre chanson nouvelle : « Une ville à aimer » … Est-ce que c’est une sorte d’anti« Allons z’à la campagne » ?

Kent : Tout à fait ! Je ne peux plus du tout la chanter sur scène ! Il y en a d’autres comme ça … « Isadora Duncan danse » par exemple … Elle est tellement marquée eighties, et puis il faut dire aussi qu’elle me rappelle une mauvaise période de ma vie … Dans les deux, trois premiers albums que j’ai fait il y a quelques bons trucs mais en général je n’assume pas tout. A l’époque me cherchais et je n’étais pas bien dans ma peau … Tu vois bizarrement sur « Panorama », on parcourt les chansons de Starshooter mais il n’y a rien qui date du début des années 80 … Il n’y a pas « A nos Amours », ni « J’aime un pays » par exemple … Ce sont des chansons qui sont vachement désincarnées … On continue à jouer « J’aime un Pays » sur scène et quand on a essayé de la jouer en studio elle ne rendait rien … On a essayé une fois, deux fois, et puis on a jeté l’éponge… Le studio est un véritable scanner qui permet de voir tout ce qui va pas … Ca sonnait pas, ça tournait pas bien, c’était pas très original par rapport à d’autres versions … L’idée de ce nouvel album, c’était de faire connaître ou reconnaître des chansons à des gens qui étaient passés à coté, et puis aussi à des gens qui ne me connaissent pas du tout … Il y a certains artistes qui assument et qui se disent : « Je me dois de chanter cette chanson toute ma vie », moi je n’y arrive pas et c’est exactement le problème avec « Allons z’à la campagne ». J’ai essayé d’autres orchestrations et ça marche pas non plus … Je préfère ne pas la chanter et voir ce que ça donnera dans deux ou trois ans ..!


Tof : Comment ont été décidées les collaborations de l’album ? Ce sont des artistes que tu connais depuis longtemps … ?

Kent : Il y a un peu de tout ! Il y a des prétextes, des personnes que je connais depuis longtemps. Chaque collaboration a une histoire. Arthur H c’est parce qu’on s’est croisés l’an passé et on a évoqué Starshooter. Lui n’avait que 10 ans lorsqu’ il venait aux concerts de Starshooter! Et quand on a parlé de ça je lui ai dit « écoute, si j’enregistre Betsy Party est-ce que tu viendras le chanter avec moi ? » Il a tout de suite été emballé ! Et puis je venais de découvrir Barbara Carlotti. Je n’avais qu’une envie c’était de chanter avec elle pour faire sa connaissance … Agnes Jaoui c’était idem … Il y a deux ans on devait se voir à Lyon et puis on s’est ratés. On a commencé à se laisser des messages téléphoniques et puis des sms. Si bien que quand je préparais le disque je lui ai dit « bon, je te donne un rendez-vous, tu viens chanter avec moi en studio comme ça on se verra ! » [Rires] Suzanne Vega c’est peut-être la première personne à qui j’ai proposé de chanter avec moi … C’était l’an passé. Je la connais depuis très longtemps, en fait. Cela date de mon album « Nouba », donc il y a 10, 15 ans. A l’époque elle était mariée avec Mitchell Froom qui produisait l’album. C’est elle qui a adapté une partie de la chanson en anglais … Elle a vraiment fait un super travail d’écriture et elle a bien respecté le thème. J’étais même épaté de voir comment elle s’en était sortie pour raconter les mêmes images en anglais. Moi quand j’ai essayé ça faisait des phrases qui faisaient 3 km alors que Suzanne arrivait à tout dire en trois mots [ Rires ]

Tof : Une de mes versions favorites sur cet album, c’est celle de « Je suis un kilomètre » , avec Dominique A ! Je trouve que sa voix apporte quelque chose de très doux à la chanson …

Kent : Alors lui, c’est assez drôle parce qu’on s’est retrouvés sur l’album de Calogero … J’ai écrit un texte (« L’embellie »; Ndlr) et lui il en a écrit aussi. Dominique c’est quelqu’un que je connais depuis longtemps mais cette approche physique est très récente ! C’est lui qui a arrangé en partie la chanson, parce que c’est vraiment le roi de l’épure. Je ne sais pas si tu l’as déjà vu sur scène mais c’est quelque chose! Il a choisi cette chanson non pas en clin d’oeil à son propre titre « Je suis une ville » mais parce que justement il ne la connaissait pas. Il connaissait Starshooter. Au départ il voulait chanter « Léo Song » ou des trucs comme ça , et puis il s’est dit « Mais non, je connais cette chanson, je vais vouloir la chanter comme je l’ai connue, autant prendre quelque chose que je ne connais pas ».

Tof : Est-ce qu’il y a quelque chose de l’ordre du bilan dans cet album, et si oui est-il positif ?

Kent : Oui ! « Panorama » est positif. Après c’est un bilan global dans ma vie d’homme. Ces chansons là j’en suis content . Il y a toujours une frustration de ne pas être reconnu à sa juste valeur, même si ce n’est pas ça qui te guide ! Le terme de « Carrière » est ambigu. Le bilan de ma carrière est-il positif ? Non ! Non parce qu’à vouloir en faire qu’à ma tête c’est sûr que j’ai décontenancé et surpris, et c’est une chose qu’il ne faut pas faire dans une carrière. Quand tu joues le jeu tu te dois d’enfoncer un clou toute ta vie, le même … Tu flattes ton public ! A partir du moment où tu dis que tu as envie d’essayer d’autres choses et que ça ne correspond pas à ton image, là tu prends un risque grave ! Mais j’ai toujours eu la sensation que je serais peut-être alcoolique aujourd’hui si j’avais mené à bien une carrière et mené à mal ma démarche artistique. C’est pour ça que c’est difficile de dire si le bilan est positif. Pour le coté artistique le bilan est positif, mais coté carrière je suis pas sûr …

Tof : Toi qui a commencé au moment des radios libres, quel est ton sentiment sur l’évolution du paysage musical en France ? Aujourd’hui, il n’y a plus trop de chansons à textes comme les tiennes, non ?

Kent : Si il y en a ! Il y en a même trop ! Mais je parle pas de ce qui est diffusé publiquement. Je suis très sur Internet aussi … Dans la communauté Myspace et dans les festivals où je trouve qu’il y a vraiment énormément d’artistes et on est vraiment au bord de l’indigestion ! Alors il y a beaucoup de médiocrité évidemment, c’est pas parce qu’on multiplie les choses qu’on multiplie le talent, mais en même temps il y a du talent aussi et ça peut poser problème parce qu’on se demande alors « Mais qu’est-ce qu’on en fait ? » Le problème aujourd’hui, c’est pas « est-ce que c’est bon ou est-ce que c’est mauvais ? » mais plutôt « A quoi ça sert ? » On est en face d’un bon chanteur avec de bonnes chansons, et on s’aperçoit que tout ce qu’il raconte a déjà été rabaché, même s’il le fait à sa manière. C’est rare les trucs où tu es surpris. J’ai encore reçu une maquette hier, douze chansons plutôt bien foutues sauf qu’à la fin tu te retrouves avec un mec qui dit « moi je, moi je, moi je … » C’est le mal de ce début de siècle : Une espèce d’égocentrisme génaral qui m’horripile !


Tof : Kent, tu es aussi dessinateur de BD et écrivain… Qu’est ce que la chanson t’apporte de plus par rapport à tes autres modes d’expression ?

Kent : Ho c’est tellement différent tout ça ! Quand j’ai commencé à l’époque de Starshooter je faisais de la BD déjà et c’était assez semblable à vrai dire, du moins dans les sujets. Je faisais des petites histoires de cinq pages et elles pouvaient très bien faire des chansons de trois strophes. C’était vraiment moi qui décidais si j’en faisais une chanson ou alors si je la gardais à l’état d’histoire dessinée. Après c’est devenu différent. Aujourd’hui je dessine pour oublier que je chante ! [ Fou Rire ] Le roman, j’y suis venu par hasard. Il y a quelque temps de ça un éditeur qui aimait bien mes chansons m’a demandé d’écrire un polar en pensant que ça allait me prendre deux semaines. Ca m’a finalement pris 6 mois et j’y ai pris goût ! C’est là d’ailleurs que ma carrière de chanteur en prend un coup puisque je devrais enchaîner dans une logique imperturbable, de sortie de disque en sortie de disque et parallèlement à cela j’ai mon éditeur qui de son côté m’en veut aussi de ne pas pondre un bouquin par an ! En clair pour mener une bonne carrière il faut se frustrer ou aimer l’argent ! [ Rires ]

Je te remercie pour pour cette belle conclusion Kent ! Pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de te voir en concert, et surtout partager l’énergie énorme, la convivialité et le bonheur que tu transmets dans ces moments là, il est encore possible de t’applaudir jusqu’en Juin da,s plusieurs villes de Province. Vu le succès de cette tournée sans cesse prolongée, ça ne m’étonnerait pas que d’autres dates soient encore ajoutées . Merci pour ce chaleureux entretien !

Crédits-Photos du slideshow : Sylvain Gripoix

EN SAVOIR PLUS : http://kent-artiste.com

VIDEO PLUS : Panorama (Musique de Kent)

KENT – PANORAMA TOUR :

5 février 2010 Saint-Flour (15100)

11 février 2010 Epicerie Moderne – Feyzin (69320)

24 mars 2010 Le Rex – Toulouse (31000)

25 mars 2010 Rock School Barbey – Bordeaux (33000)

26 mars 2010 Mediator – Perpignan (66)

27 mars 2010 Théâtre Na Loba – Pennautier (11610)

31 mars 2010 Le Kursaal – Besançon (25000)

13 juin 2010 Festival Les pieds dans la vase – 56700 Kervignac

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Crédits-Photos du slideshow : Paule Rémy pour CitéGAY.com ( http://ladyp.fr )



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