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Buzy :  »J’ai la chance d’avoir des fans extrêmement fins et intelligents »

C’est Vendredi soir mais le week-end n’est pas pour autant déjà commencé. N’allez pas croire que je m’en plaigne ! L’artiste que je m’apprête à rejoindre, et qui m’a carrément invité chaleureusement à son domicile, est un réel tempérament, dont je n’aurais manqué la rencontre pour rien au monde. Au
début des années 80, Marie-Claire Girod, alias Buzy, était propulsée en tête des charts avec  » Dyslexique « , vendu à 500 000 exemplaires. Devant la demande elle enregistre en un mois un album qui va la faire rapidement adopter par les français. D’autres tubes comme « Adrenaline «  ou « Adrian « , s’enchaîneront logiquement. Buzy est à l’époque sans doute l’artiste française la plus anglo-saxonne, car la plupart de ses modèles, comme Bowie ou
les Clash, viennent d’Outre-Manche. Elle est aussi une des premières à utiliser le clip-vidéo comme support artistique à ses chansons, avec par exemple un long clip magnifique, à la qualité cinématographique pour  » Adrian « , bien avant Mylène Farmer. Serge Gainsbourg collabore ensuite avec elle, croyant à tort que la chanson  » I love You Lulu «  (Lulu était son surnom ; ndlr) avait été écrite pour lui. 7 albums ont ainsi enrichi la carrière de cette rebelle au regard effronté et à la coupe en pêtard, jusqu’à la sortie d’un nouvel album  » Borderlove « , avec son autobiographie  » Engrenages
« 
J’arrive sur le pas de la porte et c’est une femme souriante qui m’ouvre. Buzy est sensible à la culture asiatique et ça se voit. De grandes plantes vertes luxuriantes donnent au salon, l’aspect des jardins magnifique que l’on a pu récemment voir dans les paysages thaïlandais du film  » Les filles du Botaniste « . Je lui confie, que moi aussi je suis lorrain, et elle sourit en me versant un thé, évoquant la petite guéguerre qui existe entre les lorrains de Metz et les lorrains de Nancy. L’interview peut commencer…

Tof : Bonjour Buzy et merci de m’accueillir carrément chez toi. Comment te sens-tu par rapport au côté parfois très marqueté du monde actuel de la musique, en bonne rebelle est-ce que ça ne te fait pas bondir ?
Buzy : Si certainement, mais tu sais ça ne concerne pas forcément que la musique. C’est tout, comme la politique, ou la façon dont le monde évolue, que je trouve un peu incertaine et pas forcément en accord avec mes idées. Mais si tu cherches par exemple à savoir si je ressens une quelconque nostalgie par rapport aux années 80, je te réponds non tout de suite. Avant ce
n’était pas mieux c’était différent. C’est tout de même là que le fléau du Sida est apparu (Gérard Pedron, le producteur de Buzy dans les années 80, a été emporté par la maladie ; ndlr). Il y a quand même eu pas mal de productions un peu ringardes aussi. Dans ce métier il y avait tout un tas de passe-droits, il fallait payer des gens, c’était d’autres magouilles tu vois . La nostalgie ne me correspond pas d’ailleurs si c’était le cas je continuerai en ce moment à arpenter les plateaux télé en chantant  » Body Physical « ,  » Adrian « .

Tof : Le dernier album  » Borderlove « , est vraiment magnifique. Il a fallu attendre longtemps pour s’en délecter …
Buzy : Et bien merci ! Il a en fait fallu du temps pour trouver un producteur qui avance l’argent et soutienne le projet, et puis pour trouver la maison de disques et l’équipe qui va
avec. Mon envie n’est hélas pas directrice de tout. Finalement c’est un indépendant qui a eu la gentillesse de m’aider sur ce coup là.


Tof : Pourquoi l’avoir appelé  » Borderlove « , il y a une idée de
limite ou d’équilibre peut-être ?

Buzy : En fait ça serait plutôt l’inverse [Sourire]  » Border «  c’est évidemment la contraction de  » Borderline « , le terme dont on qualifie certaines personnes en psychothérapie, et je trouvais assez joli de l’accoler au mot  » Love « , parce que l’amour est toujours un peu sur le fil, et te met dans un état de tension extrême, un peu aveugle, dans une stratégie d’intensité. Tu vas vers ton futur sans savoir si celui-ci existera vraiment. C’est le jeu de la rencontre et le jeu de l’amour. Et c’est ça aussi faire de la musique, c’est garder une espèce d’âme d’adolescent qui entame un projet sans savoir ce qu’il va devenir, s’il va fonctionner ou pas mais l’envie de vivre des choses est plus forte que tout. En fait l’idée état de traduire le côté non calculé des choses. C’est vrai après tout, quand tu tombes amoureux tu ne t’arrêtes pas pour te dire  » Bon alors est-ce qu’il a un métier, est-ce qu’il est blond, est-ce qu’il est juif ou catholique. « . Non en fait tu es happé par une espèce de résonance, et là j’en profite pour faire un peu de redondance par rapport à mon album ( « Résonances » est un autre titre de  » Borderlove «  ; ndlr).

Tof : L’album sort dans un package spécial avec en même temps ton autobiographie  » Engrenages «  parue il y a deux ans. A mon avis ce n’est pas un hasard car il y a des thèmes communs aux deux supports …
Buzy : Absolument, c’est-à-dire que j’ai écrit l’album pendant le livre et après le livre. Cette expérience m’a fait revivre des passages intéressants de ma vie et qui m’ont donné un certain sentiment de fierté. Ca m’a donné envie de ré-écrire des chansons tout simplement. C’est vrai qu’il y a des thèmes qui sont un peu récurrent par rapport au livre et c’est un peu normal.

Tof : Comme la végétation par exemple …
Buzy : Houla ça ça date de mon enfance, car mon grand truc c’était de monter dans les arbres !

Tof : La végétation est aussi très importante dans le bouddhisme il me semble …
Buzy : Oui, j’avais écrit une chanson il y a un moment, qui s’appelait  » Arbre de vie « . L’idée d’un arbre, ça a quelque chose de magique, ça prend son essence dans le sol grâce à ses racines, et puis ça se nourrit de la lumière pour grandir … Tout un symbole !

Tof : Ca veut dire que tu es quelqu’un d’imperturbable, comme un arbre justement ?
Buzy : Ho la la je suis très loin de ça au contraire ! [Sourires] Je suis hyper sensible, très perturbable et vachement humaine, mais j’ai une philosophie pour contrecarrer ça, un peu asiatique et bouddhiste. Enfin j’aimerais, mais bon je bois du rosé, je fume des clopes, c’est pas très zen quoi ! [Rires]

Tof : Puisqu’on parlait d’arbre, je voulais que tu me parles du clip très glamour de  » Je suis un arbre « , et de l’aspect assez particulier et presque hypnotique de ton regard. C’était voulu ?
Buzy : [Rires] Heu je te jure, j’ai pas fumé 42 joints avant ! Voila, c’est pas la première fois qu’on me parle de ça. D’abord le maquillage doit y être pour beaucoup. Après il faut savoir que clip a été réalisé par un photographe qui travaille beaucoup dans la mode et en particulier pour Citizen K, avec d’ailleurs un styliste du magazine. Ils ont voulu énormément me maquiller donc j’ai les yeux très très noirs. Il se trouve, et c’est déjà beaucoup moins glamour, que quand je suis filmé avec une caméra si près, j’ai un regard un peu halluciné, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. [Rires] Pour moi fixer une caméra ne veut absolument rien dire, je me trouve un peu désemparée. Ca donne une espèce de regard très étrange, mais qui plaît.


Tof : Rassure-moi, le titre  » Stratégie de la Solitude «  va bien sortir en single ? Car c’est une vraie bombe !
Buzy : [Rires] Tout le monde l’aime beaucoup c’est vrai, mais malheureusement ce n’est pas un format radio. C’est un peu le drame mais bon ! J’aime beaucoup le thème. C’est effectivement le constat d’un mal de société. Moi j’ai la chance de n’avoir jamais eu de problème avec la solitude.
C’est même carrément mon oxygène car j’étouffe facilemnt au bout de 48 heures lorsque je me retrouve dans un groupe. J’ai besoin de mon indépendance, de m’isoler. La société actuelle a fait de la Solitude une espèce de Sida comportemental, alors que dans n’importe quelle philosophie hindouiste,
bouddhiste ou autre, la Solitude c’est le recentrage, c’est grandir au fond de soi, c’est être plus fort et ça ne veut pas dire pour autant que tu ne communiques pas avec les autres. En fait ça veut dire que tu choisis les gens avec qui tu veux être. Dans la presse féminine en particulier, le couple est la finalité d’une vie, un enfant l’objet le plus fashion… Je ne suis pas du tout d’accord avec ça . Ce dont je parle dans  » Stratégie de la Solitude « , c’est du fait d’avoir le courage de ne pas être dans une relation de couple uniquement pour la vitrine sociale, avoir le courage de dire  » écoute on arrête, on ne va pas dormir l’un à côté de l’autre pendant encore six mois, juste parce que c’est bien d’avoir l’air d’un couple « . L’idée de l’expression  » Je me clone alone «  est partie d’un délire suite à ma lecture de Houellebecq. Je l’avais dans la tête depuis déjà 2 ans .

Tof : Et en quelle honneur « Stratégie de la solitude » n’est-elle pas un format radio  » ?
Buzy : Et bien c’est sûrement lié à la violence du propos. Et puis même si ça peut paraître prétentieux, j’ai voulu que ça sonne un peu à la  » Nine Inch Nail « , c’est tout de même un groupe assez hard, précurseur avant Marilyn Manson. Je voulais un truc hyper violent parce que je pensais que c’était peut-être la dernière fois de ma vie que je pouvais m’attaquer à ce registre. Evidemment je me suis déchirée là-dessus. Tu sais quand j’étais adolescente j’adorais les chanteurs de Hard Rock, et je me disais  » Mais comment ils font pour chanter comme ça ? « . C’était un grand fantasme pour moi d’essayer ce territoire. Mes hurlements n’ont pas l’air très conventionnels
[Sourires]. J’adore cette chanson car c’est certainement celle pour laquelle je me suis le plus investie. Mais tu sais si elle ne sort pas en single ce n’est pas grave, il y a d’autres façons de se faire entendre, comme le net !


Tof : Continuons notre petit tour d’horizon en nous arrêtant sur la chanson  » Contemporaine « . On dirait que c’est la description d’une femme qui veut rester à la page mais qui au bout du compte se retrouve en dehors du coup .
Buzy : C’est toujours l’idée des journaux féminins. Ce n’est pas qu’elle n’est pas dans le coup mais elle est victime du marketing et de la presse. C’est une femme qui se retrouve plus dans le paraître que dans l’être. En l’occurrence moi je viens d’une génération qui a été libérée par des femmes totalement sublimes, qui ont apporté entre autre le droit à l’avortement ou à la
pilule. Mes aînées ont fait un travail énorme pour me permettre d’être libre. Et même des femmes comme Simone Veil ou Simone de Beauvoir, ont beaucoup ouvré pour que les femmes aient leur place dans le monde du travail. Et je suis assez étonnée de voir que les jeunes femmes d’aujourd’hui soient en rétrogradation absolue par rapport à tout ça. Elles veulent en fait absolument l’inverse, c’est-à-dire un mari friqué, un enfant si possible avant 35 ans tout de suite à n’importe quel prix, elle se font refaire le visage non stop et c’est que de l’apparence. C’est ce que les journaux féminins véhiculent en permanence. Pour moi la société a perdu ses repères. Avec toute cette consommation de Prozac
surtout en France, on a l’impression que la population est en état dépressif grave . dans d’autres pays on peut trouver des grosses ou des physiques un peu spéciaux qui ne sont pas pour autant malheureuses. Regarde les actrices des films de Pedro Almodovar par exemple !

Tof : Crois-tu qu’on essaie aujourd’hui de tout uniformiser, y compris dans le monde de la musique où on ne prend plus beaucoup de risques ?
Buzy : Si je pense qu’il y en a mais on ne les entend pas ! Il y a toujours une contre-culture et c’est ça qui crée l’équilibre dans une société. Aussi bien dans la musique que dans le cinéma, avec Almodovar encore une fois, mais peut-être que ce n’est pas aussi grand public donc ça ne nous saute pas à la gueule.

Tof : Si tu devais commencer ta carrière maintenant est-ce que tu participerais à des émissions de télé-réalité ?
Buzy : Ecoute j’ai pas leur âge, donc je peux difficilement me projeter à leur place, avec la précarité qu’il peut y avoir dans leur vie. C’est vrai que les jeunes doivent se poser de sérieuses questions à propos de leur avenir. On leur a inoculé des piqûres de peur à longueur de journée donc ils n’ont pas du tout l’espace de liberté que j’ai pu avoir, quand je croyais que tout était possible et permis. C’est pour ça que je ne peux pas me permettre de les critiquer. L’époque est différente, tout comme ses angoisses. Si ils s’imaginent qu’aller dans ce genre d’émission va leur ouvrir des portes, c’est aussi de la faute de la société qui leur inculque cette mentalité. Si tu veux c’est vrai qu’il y a toujours eu des radio-crochets ou des castings mais ils n’étaient pas propulsés vedettes en l’espace de deux mois. On leur laisser le temps d’apprendre. Ce que propose le système actuel est à la fois dur à encaisser, ensuite de tenir sur la longueur puis assumer la descente éventuelle. Pas évident non plus de trouver son identité artistique quand on n’a que 18 ou 20 ans. Si tu veux mon avis elle est plutôt imposée.


Tof : J’ai remarqué que dans ton livre  » Engrenages «  le thème de la guerre revient souvent, comme une fascination .
Buzy : Non ce n’est pas une fascination de la guerre. Il se trouve que j’ai été élevé par une femme qui en a vécu deux. C’est vrai qu’enfant je lui demandais toujours de me raconter tout ça, mais surtout parce qu’elle avait une façon de me présenter les événements de telle manière que j’étais fasciné par son côté exaltant sur le plan humain. Comme je dis dans le livre, quand il y a des périodes de crises écologiques ou des périodes de guerre, les êtres humains se rapprochent et sont beaucoup plus solidaires les uns avec les autres. C’était une résistante donc je la voyais déjà comme une héroïne, mais quand elle me racontait ces histoires de maquis, là c’était extraordinaire pour moi.

Tof: Gainsbourg, qui a mixé ton album « I Love You Lulu » en 85, et réalisé sa pochette, aimait aussi cela …
Buzy: Ma façon d’écrire a forcément évolué après cette rencontre très importante pour moi. Entre parenthèse, je n’aimerais pas être à sa place quand je vois les commémorations pathétiques qui sont faites à l’occasion du 15 ème anniversaire de sa mort. Les jeunes qu’on fait chanter du Gainsbourg, n’ont strictement rien à voir avec sa sensibilité. Excuse-moi je me disperse … Oui très étrangement, à chaque fois qu’il me montrait des films c’était des films de guerre, où prédominait un sentiment de solidarité entre mâles. Il y avait une espèce de solidarité virile, des garçons lorsqu’ils luttent ensemble. Attention je n’aime pas du tout la guerre, mais les gens qui sont sensibles à ça, qui ont par exemple traversé les camps alors que moi je suis par terre au moindre petit bobo, ça me fascine…

Tof : Dans l’album tu dis vouloir être une  » Extra-terrestre « , plutôt par goût pour la marginalité, ou par besoin d’évasion ?
Buzy : J’ai toujours été intéressée par les extra-terrestres et je suis d’ailleurs une grande fan de la série  » Les Envahisseurs « . Cette chanson est liée à ça mais aussi à cette fameuse grand-mère qui était très importante pour moi, qui a eu beaucoup de mal à passer d’un monde à l’autre, et je dis que si j’avais été extra-terrestre, ou même une fée, j’aurais peut-être pu l’aider, d’un coup de baguette magique. Et puis pour moi c’est aussi être  » Extra «  Terrestre.

Tof : Tu sembles entretenir des rapports très proches avec tes fans…
Buzy : C’est un parti-pris. J’ai la chance d’avoir des fans extrêmement fins et intelligents qui me mettent des super jolis messages sur mon site, donc je ne vois pas pourquoi je ne répondrais pas . Ca crée des liens mais il y a aussi beaucoup de respect. J’aime beaucoup communiquer, ce qui entraîne donc un feed-back. C’est peut-être pas très marketing, parce que c’est probablement mieux de jouerà la star inaccessible, mais là franchement je m’en fous..


Tof : Parle-moi de  » Comme des Papillons « 
Buzy : Je connais Daniel Darc depuis  » Taxi Girl « . On s’est aperçu que finalement malgré notre âge, autour de quarante ans, on ne ressentait pas de véritable écart générationnel avec les trentenaires.  » Comme des Papillons «  est une espèce d’hymne à la jeunesse éternelle, qui dit que finalement tout se passe dans la tête. La peur de vieillir, tout le monde la ressent à sa manière. Moi je suis surtout inquiète de la manière de mourir, parce que la prostate ou un cancer du foie, c’est pas top. Cette chanson est un peu une façon de dépasser tout ça. Finalement on rit, on déconne, il faut garder cette jeunesse en nous, même si on sait bien que ça ne durera pas toujours.
C’est quelque chose de très serein, pas du tout un constat d’échec. Ca me permet aussi d’ouvrir une petite parenthèse pour souligner le caractère universel de la musique, qui n’a pas d’âge et touche tout le monde. Un bain de jouvence énorme !

Tof : Aujourd’hui es-tu toujours la Buzy rebelle que l’on a toujours connu, et quels sont maintenant tes combats ?
Buzy : Rebelle je ne sais pas, mais je mène mes combats sur plusieurs fronts, et sont des combats de tous les jours, contre le nucléaire, les idées reçues, ou la télé qui lobotomise par exemple ! En fait c’est bien pire maintenant que quand j’avais vingt ans. Aujourd’hui tout est tronqué, et il devient primordial de pouvoir tirer la vérité du faux, et de se faire son opinion globale, aussi bien en politique, en musique, ou sur sa façon d’être. Avant il y avait encore des leaders d’opinion sur lesquels on pouvait s’appuyer, alors qu’aujourd’hui tout le monde est vendu ! C’est même pas une question de rébellion, mais une question de liberté, et d’essayer d’avoir ta propre opinion sur les choses, de ne rien se laisser dicter. Ce qui fait l’intérêt d’une société c’est sa diversité, mais on essaie de vendre le même rêve à tout le monde. C’est pas comme ça que ça marche !

Tof : A quand Buzy aux côtés des Enfoirés, comme Axel Bauer par exemple ?
Buzy : Heu tu sais je n’appartiens pas à cette famille-là et je serais même pour ainsi dire le mouton noir dans la bergerie [Rires] Je pense qu’il y a des combines financières derrière que je dénoncerais évidemment en moins de quarante-huit heures. Ca doit faire très très peur aux autres. Je n’ai rien contre Les Enfoirés, car c’est à la base quelque chose de très beau et de très noble. Mais maintenant c’est devenu une mafia dans laquelle on ne retrouve que les gens qui ont vendu tant et tant de disques. Si je devais y participer je le ferais avant tout pour Coluche et son projet, pas pour faire partie de cette mafia du showbizz.

Tof : Pour conclure, peux-tu me parler de tes projets ?
Buzy : Et bien écoute, mon livre vient de ressortir avec l’album, ainsi qu’un reportage de 26 minutes diffusé sur M6, avec des extraits de mon concert de Décembre à la Boule Noire, quelques nouvelles dates devraient tomber.

Merci Buzy, de ton franc-parler, de ta sensibilité, et de ta chaleureuse hospitalité. Merci pour ce moment qui restera une des plus agréables interviews que j’ai pu réaliser. Il nous reste maintenant à écouter  » Borderlove «  avec délectation, en boucle c’est plutôt conseillé, et avant de retourner t’applaudir, pour les superbes concerts que tu nous prépares !

L’album « Borderlove » est dans notre boutique, clique
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Visite également le site de Buzy

Le Livre « Engrenages » est paru aux Editions Le Pré aux Clercs.

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