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Hpitaux restructurs = sant sacrifie








Communiqu
de presse – jeudi 31 mars 2011
Rassemblement-Manifestation
« Notre sant en danger » le samedi 2 avril
14h30 Place de la
Bastille
Hpitaux
restructurs = sant sacrifie



Ds
2007 Nicolas Sarkozy souhaitait faire de l’hpital une entreprise :
promesse tenue.
Comme dans le secteur priv, l’hpital public est
dornavant dot de rmunrations au mrite, d’objectifs tenir et de
financements selon rendement.

La
tarification l’acte (T2A), et la loi Hpital Sant Patients et
Territoire (loi HPST, ou loi Bachelot ) sont les deux piliers du
projet. La T2A permet de distinguer les pathologies rentables de celles
qui le sont moins, les maladies chroniques notamment.
La loi HPST
concentre les pouvoirs et transfre au priv une partie des missions du
public.

Les salariEs ne sont pas pargnEs par ce management
libral : suppressions de postes, conditions de travail dramatiques et
salaires dplorables.
Il n’y a plus de temps pour un rapport humain
avec les patientEs.

Les restructurations obligent les
malades consulter de plus en plus loin de leur domicile, changer de
praticien ou recourir des mdecins de ville moins forms aux
spcificits de la pathologie par rapport aux spcialistes.
Les
frais mdicaux restant leur charge n’ont cess d’augmenter : forfaits
hospitaliers, dremboursements de mdicaments et franchises.


Demain vendredi rentre en vigueur la restriction du
remboursement 100% des frais de transport aux patients en ALD (affection
de longue dure) qui sont dans l’incapacit physique de se
dplacer.

Paralllement ces attaques du systme de sant, le
gouvernement s’acharne sur les minorits :

– les usagerEs de
drogueS
restent la cible d’une stratgie inefficace du tout
rpressif . La droite refuse l’ouverture de Salles de Consommation
Moindre Risque (SCMR) qui rduiraient les risques de contamination VIH ou
hpatite, avec un soutien mdico-social. Elles permettraient aussi
d’viter que les usagerEs de drogueS consomment dans la rue.


les prisonnierES
n’ont pas le choix de leur mdecin ni de leurs
traitements. La suspension de peine pour raison mdicale n’est toujours
pas applique et les prisonnierEs malades meurent en prison.


les migrantEs
subissent l’accumulation de lois criminelles : forfait
de 30? pour accder l’Aide Mdicale d’Etat (AME), concernant 20 000
trangerEs malades percevant moins de 634?/mois et fin du titre de sjour
pour soins, qui signe l’expulsion d’trangerEs gravement malades (1) .


– les travailleurSEs du sexe contre lesquelLEs PS et UMP
s’unissent dans un projet moraliste de pnalisation des clients. Ces
dispositions vont dissimuler davantage la prostitution et l’loigner des
structures de soin et de dpistage. Tout le travail de terrain mis en
ouvre par les associations de prvention sera ananti.


Nous
ne pouvons accepter un systme de sant rserv aux meilleurs payeurs et
aux malades rentables. Nous refusons l’exclusion systmatique des plus
fragiles d’entre nous.



Act
Up-Paris exige :

– un retour la gratuit de l’AME et le maintien
de l’obtention du
titre de sjour pour soins dans les conditions
actuelles.
– l’ouverture des SCMR et l’application de la suspension de
peine pour
raison mdicale pour les personnes incarcres.
– un
statut et des droits pour les travailleuRses du sexe.
– l’abrogation
des franchises et du forfait hospitalier
– un accs des soins de
qualit pour touTEs.


(1)
Visitez le site dnonant la remise en cause du titre de sjour pour soins
: http://unmotdesmorts.org


 

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