in

Essai iPrEx : un rsultat encourageant qui doit inciter soutenir la recherche








Communiqu
de presse – mardi 23 novembre 2010

Essai
iPrEx
:
un rsultat encourageant qui doit inciter soutenir la recherche. Pour
l’heure : prservatif !




Est-il
possible d’utiliser un mdicament pour se protger de la contamination par
le VIH ?
Parmi la dizaine d’essais mens par les chercheurs dans le
monde depuis 2002, iPrEx [1] est le premier dont on attendait une
valuation de l’efficacit de cette technique. Ses rsultats viennent
d’tre rendus publics dans le New England Journal of Medecine [2].
Ils montrent essentiellement qu’une combinaison d’antirtroviraux,
tenofovir plus emtricitabine, pris avant une exposition au VIH, rduit de
44% le risque de contamination.

C’est un rsultat trs
encourageant pour les chercheurs
. Il dmontre l’intrt de cette
technique de prvention biomdicale. L’quipe d’iPrEx souligne cependant
que la faiblesse relative de ce rsultat est due une utilisation limite
du traitement propos dans l’essai. Il leur reste aussi analyser plus
avant les donnes afin de prciser cet aspect du rsultat ainsi que les
comportements des participants dans l’tude et les rsultats d’analyse
socio-conomique.

Nous ne pouvons que nous rjouir d’un tel
rsultat de recherche. Il permet la construction de nouveaux projets de
recherche pour esprer aboutir au mieux de nouveaux outils. L’ANRS
s’apprte lancer une telle recherche mais se heurte des difficults
pour financer jusqu’au bout ce type de projets trs coteux. Son budget
stagne depuis des annes alors que le sida reste un des flaux les plus
proccupants tant en France qu’au niveau mondial. Elle doit se rsoudre
des choix difficiles entre des projets tous indispensables. Elle est la
seule financer sur des crdits de la recherche les tudes
socio-pidmiologiques essentielles pour adapter les politiques de sant
publique.

Un tel rsultat ne peut qu’encourager les chercheurs
poursuivre leurs travaux. D’autres tapes sont encore ncessaires avant
de disposer ventuellement d’un nouvel outil de prvention. En
attendant
:
– l’efficience sur une population d’outils de
protection efficacit partielle peut tre facilement anantie par un
relchement des comportements, mme minime;
l’usage sauvage
d’antirtroviraux en prophylaxie est proscrire
car, ce jour, on ne
sait pas quel est le produit le plus efficace et on ne sait pas comment
l’utiliser au mieux;
le prservatif, simple, peu coteux et
disponible reste le seul moyen sr de se protger contre le
VIH


[1]
www.iprexnews.com
[2] Robert M.
Grant and the iPrEx Study Team, Preexposure chemoprophylaxis for HIV
prevention in men who have sexe with men, N Engl J Med 2010 : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1011205.


 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Boy George sur les traces de Culture Club

VIH : résultats en demi-teinte concernant un essai PrEP à l’attention de gays