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Endmie VIH chez les homosexuels masculins : l’Etat traine des pieds








Endmie VIH chez les homosexuels masculins
: l’Etat traine des pieds.


Communiqu de presse – WARNING Paris – 13
septembre 2010

Une tude* de l’Institut national de vieille
sanitaire, publie dans
le Lancet, prsente la transmission du VIH chez les
homosexuels
masculins en France comme tant « hors de contrle ». Warning
dplore
cette situation attribuable aux dcisionnaires politiques qui
tardent
mettre en oeuvre et financer les stratgies de prvention
efficaces
de rduction des risques sexuels. Ceci, deux ans aprs
les
dclarations du Pr. Bernard Hirschel, un an aprs l’aval du
Conseil
National du Sida, six mois aprs les recommandations du
rapport
Lert-Pialoux.


Pourtant, ces stratgies ont fait leurs preuves.
Nous savons qu’un
traitement anti-VIH efficace rduit les risques de
transmission
sexuelle, c’est aussi le cas pour les pratiques de
sroadaptation. Ces
stratgies dpendent d’un meilleur accs au dpistage et
sa
gnralisation, et d’interventions structurelles pour rduire
la
srophobie dans la communaut pour favoriser la ngociation entre
les
partenaires. Le tout, jumel la promotion de l’utilisation
du
prservatif, constituent une approche concerte de prvention
qui
rejoindra plus de gays. D’ailleurs, Warning s’tonne que la
ministre
n’ait toujours pas initi de dbat srieux sur la vente
libre
d’autotests en pharmacie.


Warning regrette qu’aucune campagne de prvention
l’attention des
homosexuels masculins n’ait intgr ces nouveaux outils de
prvention
et interpelle Mme la Ministre de la Sant pour que soit mise en
oeuvre
de faon urgente une campagne d’information sur ce thme.


Nous questionnons aussi la raction des mdias et
le qualificatif
hors de contrle . Certes, la situation est critique, mais
les gays
ne font pas non plus n’importe quoi. Rappelons-le, ils
utilisent
nettement plus le prservatif que les htrosexuels. En
pidmiologie,
une incidence de 1% est rvlatrice d’une pidmie qui risque
de
s’aggraver. Cependant, L’tude de l’Invs, dit que l’incidence chez
les
gais entre 2003 et 2008 est demeure stable, mais un niveau
lev.
Il faut aussi rappeler que le poids des mots a des
rpercussions
sociales dangereuses en termes de stigmatisation.


La majorit des gays ont recours une ou
plusieurs stratgies de
prvention. Il faut continuer dans ce sens,
reconnatre que l’inaction
n’est plus une option et travailler ensemble pour
donner aux personnes
tous les outils ncessaires pour une prise en charge
efficace de leur
sant sexuelle.


*Population-based HIV-1 incidence in France,
2003-08: a modelling
analysis, Lancet,
http://press.thelancet.com/tlidhivfrance.pdf


theWARNING (Paris, Montral et
Bruxsel)


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