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Qui sont les acteurs porno  »gay for pay » ?

Ils sont hétéros mais ils tournent dans des pornos gays pour l’argent : ce sont les gay for pay. « Straight Guys » (mecs hétéros), un documentaire de Daniel Laurin, revient sur ce phénomène en pleine expansion dans l’industrie du X. Présenté le 4 juin dernier dans le cadre du festival « Doc Now » de Toronto, le documentaire s’immisce dans les coulisses de ce business très juteux (sans jeu de mots).

Pourquoi des acteurs hétéros ne voient-ils pas d’inconvénient à avoir des rapports homosexuels ? Sont-ils vraiment gays ? Pourquoi le public gay aime-t-il autant voir des pornstars hétéros se donner du plaisir ? Forcément olé olé, le film fait le tour de la question en interrogeant ses acteurs, producteurs et réalisateurs, ainsi que des experts en pornographie, historiens et théoriciens, indique le site « Queerty ».

Les stars du genre, de plus en plus populaires aux Etats-Unis, notamment, comme Conner Habib ou Bravo Delta, y expliquent leurs motivations -l’argent facile est la première d’entre elles, on l’aura compris- tout en se défendant d’être des homosexuels refoulés ou encore bisexuels. Comme c’est le cas de la jeune star montante Malachi Marx : « Il y a eu des moments où je me demandais ‘suis-je gay?’, ‘N’est-ce pas quelque chose que j’utilise comme une excuse?’, confiait-il il y a quelque temps.

« Et j’ai passé beaucoup de temps à explorer ma conscience… Je n’aurais jamais rien fait de gay dans ma vie si je n’avais pas été payé pour le faire. Je mets un masque, une façade, je joue un rôle et je fais du fric. C’est beaucoup de pognon et un bon train de vie si ton esprit et ton corps peuvent le supporter. Mais je serai bien heureux quand j’en serai sorti », poursuit le canadien en contrat avec Randy Blue. Des propos cités par le blog « Osagay ».

Certains acteurs « gay for pay » sont même mariés, comme Reese Rideout, autre tête d’affiche du label Randy Blue, dont l’épouse comprend parfaitement le travail du hardeur. Du côté des pontes de l’industrie du X gay for pay, on comprend que cette tendance a la cote dans un marché en pleine évolution et hyper concurrentiel, à l’instar d’autres niches comme le porno bareback, amateur, le gonzo il y a quelques années (dans le X hétéro, essentiellement) ou encore le fétichisme. Autant de segments de marché qui correspondent aux fantasmes de spectateurs exigeants et constamment sollicités, à l’ere du tout gratuit d’Internet.

Source : Ragrap



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