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USA : des militaires ouvertement gays dès cette année

Barack Obama connaitrait-il un second état de grâce ? Après avoir fait les frais de la longue réforme sur la santé, après avoir essuyé les conséquences de la crise et connu un revers lors des élections à mi-mandat, le président américain connaît une remontée importante dans les sondages. Cette embellie est malheureusement aussi consécutive à son discours émouvant sur le drame de Tucson où une représentante démocrate a été victime d’un tireur.

«À COMPTER DE CETTE ANNEE, AUCUN AMERICAIN NE SE VERRA INTERDIRE DE SERVIR LE PAYS»

Aussi, le second discours sur l’état de l’Union de son mandat était très attendu. Essentiellement basé sur le terrain économique, Barack Obama n’a pas manqué de faire référence à la suppression de la doctrine Don’t Ask, Don’t Tell (DADT) qu’il a obtenu avant le changement de majorité parlementaire.

«Nos troupes viennent de tous les coins de ce pays. Il y a des noirs, des blancs, des latinos, des asiatiques et des indiens. Il y a des chrétiens et des hindous, des juifs et des musulmans. Et, oui, nous savons que certains parmi eux sont homosexuels» a ainsi déclaré le président devant les deux chambres réunies pour l’occasion.

«À compter de cette année, aucun américain ne se verra interdire de servir le pays qu’il aime en raison de qui il aime» a-t-il précisé invitant les campus universitaire qui refusaient d’accueillir les recruteurs de l’armée à cause de l’ancienne doctrine discriminante à accompagner ce changement. «J’invite les universités à ouvrir leurs portes aux recruteurs militaires», «Il est temps de laisser derrière nous les batailles du passé» conclut-il sur le sujet, les élus démocrates se levant pour l’applaudir.

LES AVANCEES LGBT EN STAND BYE

L’abrogation de DADT faisait parti des promesses de campagnes de celui qui était alors sénateur démocrate de l’Illinois. Sur le sujet des revendications LGBT, le début de mandat du président américain aura été marqué essentiellement par cette réforme mais également par la conclusion d’une promesse de l’ancienne administration, la levée de l’interdiction faite aux séropositifs d’entrer sur le territoire américain. Egalement, et cette fois du seul fait des démocrates, Barack Obama a signé la loi fédérale réprimant les crimes homophobes, le Matthew Shepard Hate Crimes Prevention Act.Il a également signé le texte octroyant aux employés fédéraux homosexuels les mêmes droits que ceux dont bénéficient les fonctionnaires d’Etat mariés.

Toutefois, aucune autre avancée LGBT n’est attendue avant la fin du mandat de Barack Obama. Selon le dernier sondage CNN publié à la veille du discours, la cote de popularité de Barack Obama est remontée à 55%, son plus haut niveau depuis novembre 2009.

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