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Vous êtes prêt à quoi pour éviter une IST ? Préso ? Vaccination ?

Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont en recrudescence parmi les gays. Pour mieux comprendre cette situation, l’Institute for Prevention and Social Research et l’Université d’Utrecht pour Sida Info Service et Hépatites Info Service avec le soutien de la DRASS Ile-de-France souhaitent savoir comment les gays perçoivent le risque que représentent pour eux les IST et connaître votre avis sur les moyens qui permettent de s’en protéger comme, par exemple, le préservatif ou la vaccination contre l’hépatite B.

Quiz, information et conseils personnalisés sur les IST et l’hépatite B
L’étude prend la forme d’un questionnaire en ligne de 10 minutes. En fonction des réponses données aux questions du quiz, de l’information et des conseils personnalisés sur les IST et l’hépatite B s’afficheront.

Un mois après avoir fait le test en ligne, les participants qui le souhaitent recevront un second questionnaire de 3 minutes qui leur permettra de faire un bilan des moyens qu’ils ont mis en ouvre pour prendre soin de soi et limiter la progression des IST parmi les gays. Le système d’enquête garantit une stricte confidentialité à tous les participants qui pourront bénéficier de conseils personnalisés et contribuer, par ailleurs, à l’amélioration des outils promouvant la santé sexuelle des gays.

Cette étude fait échos à l’édition l’an dernier, avec notre assistance et le soutien financier de la DRASS Ile-de-France, du site internet www.unvaccinpourlesgays.fr qui permet aux internautes gays de savoir en quelques minutes si la vaccination contre l’hépatite B leur serait bénéfique et comment l’organiser.

Alors que 4000 personnes meurent chaque année d’une hépatite virale, la vaccination contre l’hépatite B fait l’objet de recommandations spécifiques pour les homosexuels.

42,48% de la population homosexuelle a été en contact avec le virus de l’hépatite
Le virus de l’hépatite B se transmet le plus souvent par voie sexuelle via le sang, le sperme et le liquide pré séminal. En France, 8,18% de la population générale, soit près de 5 millions de personnes, a été en contact avec le virus de l’hépatite B. Ce taux est de 42,48% chez la population homosexuelle et 10% d’entre eux ont un risque de développer la maladie. Si chez la plupart des gens, la guérison va être spontanée, l’hépatite chronique B, même en l’absence de symptômes ou de douleurs, peut conduire à une cirrhose voire à un cancer du foie. Ces complications sont encore plus probables chez les personnes déjà infectées par le VIH.

La vaccination contre l’Hépatite B est réalisable chez son médecin traitant et elle est prise en charge par l’assurance maladie et la mutuelle des patients. En Ile-de-France, des centres publics de santé proposent une vaccination gratuite, ils sont répertoriés sur le site via un moteur de recherche simple à utiliser.

Cas de transmissions sexuelles du virus de l’Hépatite C

Concernant l’hépatite C spécifiquement, le SNEG avait également en 2008 lancé dans les établissements communautaires gays une campagne d’information et d’incitation au dépistage. Le SNEG Prévention se disait dans un communiqué «préoccupé par les résultats intermédiaires» d’une enquête réalisée par l’Institut National de Veille Sanitaire et par les témoignages de personnes concernées et de médecins. Les données faisaient état d’une soixantaine de cas d’hépatite virale chez des homosexuels masculins, séropositifs pour le VIH. Ces hommes résident principalement en région Ile-de-France, Rhône-Alpes et Lille. «Ces informations nous conduisent à lancer une alerte spécifique VHC en direction des gays séropositifs, séronégatifs et séro-indéterminés afin de leur transmettre rapidement les informations disponibles à ce jour et leur permettre de réagir» expliquait le SNEG alors que la voie sexuelle était jusqu’ici relativisée concernant la transmission au VHC, essentiellement par voie sanguine et accessoirement par voie sexuelle. Or les données de l’étude et les témoignages scientifiques font état d’une transmission sexuelle chez des hommes séropositifs pour le VIH, avec ou sans traitement anti-VIH, avec une charge virale «détectable» tout comme «indétectable».

Si l’hépatite C peut être traitée, parfois guérie ou exposer au risque de cirrhose et de cancer du foie, son traitement est plus difficile à supporter que les traitements actuels contre le VIH et la co-infection VHC et VIH est «source de complications avérées dans la prise en charge des personnes co-infectées» rappelait encore Antonio Alexandre, directeur du SNEG.

La moitié des personnes porteuses du virus de l’hépatite B ou C ne le sait pas.

EN SAVOIR PLUS

Pour participer : le questionnaire en ligne

Le site : www.unvaccinpourlesgays.fr.

Nos articles liés au sujet :
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Plan national de lutte contre les hépatites virales B et C.
Un vaccin pour les gays ?!? OUI, contre l’hépatite B.
Alerte Hépatite C : la communauté gay et particulièrement les séropos concernés.




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