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Paris : Un sex club dans le collimateur d’Act Up Paris

L’association activiste, dans un communiqué, explique que le Banque Club, situé dans le 8ème arrondissement, «avait réservé ses locaux pour l’organisation d’une soirée « bareback » dédiée au sexe sans capote. C’est la première fois qu’une telle soirée est organisée dans un établissement gay de la capitale». En réaction, une quinzaine de militantEs d’Act Up-Paris ont zappé l’établissement, aux cris de «complice du sida», «non au bareback business», «ici la vie d’un pédé ne vaut rien».

Pour se rendre à cette soirée, les participants devaient s’inscrire sur internet moyennant 18 euros 50 pour recevoir l’adresse de l’établissement. L’événement présenté comme une soirée privée «totale BAREBACK et Trash» était organisé par un site Internet dédié aux barebakers qui envisageait d’en organiser une tous les deux mois.

Dans la journée du 4 octobre, un message aux participants annonçait l’annulation de la soirée dans sa forme initiale sous prétexte que l’établissement était contraint de fermer impérativement avant 2H00 du matin à cause du sommet du G4. Les personnes inscrites se voyaient remboursées mais étaient invitées à se rendre au Banque Club où l’entrée leur était offerte sur présentation de leur pass.

Interrogé par CitéGAY, Antonio Alexandre, Directeur Général du SNEG, indique que le syndicat communiquera dans la journée, l’établissement étant signataire de la charte de prévention des établissements. Globalement depuis sa création, la Charte de Responsabilité a permis une mise en place de la prévention dans presque tous les lieux de sexe signataires ou non, et une sensibilisation par l’équipe de prévention des nouveaux lieux. «Cette nouvelle Charte de Responsabilité, plus contraignante, intègre une notion de mise en libre accès des préservatifs et gels, notamment dans les parcours sexuels» indique le SNEG sur son site. Pour Antonio Alexandre, c’est l’organisation d’une soirée à destination d’un public qui ne pratique pas le sexe sans risques par un établissement signataire de la Charte qui promeut le contraire qui est problématique dans le cas d’espèce, les pratiques unsafe en tant que telles étant de la responsabilité individuelle de chacun.

L’établissement mis en cause avait déjà fait l’objet de rappels à l’ordre en 2003 et 2005 par Act Up alors qu’il lui était reproché le manque de matériels de prévention mis à la disposition de sa clientèle.

EN SAVOIR PLUS

Le site d’Act Up Paris : www.actupparis.org.

Le site du SNEG : www.sneg.org.





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