in

Alerte Hépatite C : la communauté gay et particulièrement les séropos concernés

Le SNEG Prévention lance dans les établissements communautaires gays une campagne d’information et d’incitation au dépistage du Virus de l’Hépatite C (VHC) en partenariat avec la Direction Générale de la Santé (Ministère de la Santé).

Le SNEG Prévention se dit dans un communiqué «préoccupé par les résultats intermédiaires» d’une enquête réalisée par l’Institut National de Veille Sanitaire et par les témoignages de personnes concernées et de médecins. Les données font état d’une soixantaine de cas d’hépatite virale chez des homosexuels masculins, séropositifs pour le VIH. Ces hommes résident principalement en région Ile-de-France, Rhône-Alpes et Lille. Les témoignages recueillis vont dans le même sens.

«Ces informations nous conduisent à lancer une alerte spécifique VHC en direction des gays séropositifs, séronégatifs et séro-indéterminés afin de leur transmettre rapidement les informations disponibles à ce jour et leur permettre de réagir» expliquent le SNEG alors que la voie sexuelle était jusqu’ici relativisée concernant la transmission au VHC, essentiellement par voie sanguine et accessoirement par voie sexuelle. Or les données de l’étude et les témoignages scientifiques font état d’une transmission sexuelle chez des hommes séropositifs pour le VIH, avec ou sans traitement anti-VIH, avec une charge virale «détectable» tout comme «indétectable», le plus souvent ayant des rapports anaux non protégés, multiples, parfois traumatiques et / ou sanglants pour les muqueuses. «L’infection par le VIH semble rendre les personnes séropositives particulièrement vulnérables à la contamination supplémentaire par le VHC» estime encore le SNEG.

Nouveau pour la communauté, cette alerte, comme la campagne d’affichage qui aura lieu dans les établissements communautaires vise à «alerter l’ensemble des gays et notamment les gays séropositifs plus vulnérables, afin que chacun s’interroge sur ses pratiques et prenne en compte ce risque particulier».

Si l’hépatite C peut être traitée, parfois guérie ou exposer au risque de cirrhose et de cancer du foie, son traitement est plus difficile à supporter que les traitements actuels contre le VIH et la co-infection VHC et VIH est «source de complications avérées dans la prise en charge des personnes co-infectées» rappelle encore Antonio Alexandre, directeur du SNEG.

La promotion du dépistage au VHC va de paire avec les conseils liés aux pratiques sexuelles.

CitéGAY relaie cette campagne au sein de ses espaces de dialogues en direct.

CONSEILS

Pour limiter les risques de contaminations par le VIH et les IST liés à la pénétration : Utilisez des préservatifs et du lubrifiant à base d’eau ou de silicone du début à la fin de chaque pénétration, changez de préservatif à chaque partenaire.
Pour limiter les risques de transmission du VIH et des IST liés au fist : Utilisez des gants et un lubrifiant compatible, ne pas utiliser le même gant pour plusieurs partenaires, ainsi que la même crème si elle est en pot.

EN SAVOIR PLUS

Le site d’Hépatites Info Services : www.hepatites-info-service.org.

Les fiches Prévention du SNEG : new.sneg.org.

REAGIR







Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les limites, Julien Doré (single)

Aide amricaine la lutte contre le sida : geste humanitaire ou mission d’vanglisation ?